dimanche 28 mars 2010

Redaction 2

On s’exprime différemment en anglais et en français :

La langue est une façon de penser. Si on perd ca, on perd plus qu’un outil pour communiquer, on perd des traditions, on perd une façon de chanter, d’aimer, de célébrer :

« Mais quand on doit rire, c’est en quelle langue qu’on rit ? / Et pour pleurer, c’est en quelle langue qu’on pleure ? »

Cette phrase indique qu’une langue est une vie. On ne vit pas le même en anglais qu’en français ; c’est différent, parce que la langue est la culture.

« J’étais enfant d’Acadie, de lignée et de langues françaises, et je voulais vivre dans ma peau » (122). Elle ne peut pas être elle-même parce qu’elle ne parle pas sa propre langue.

Maillet dit que « Chaque peuple a ses subtilités » (100). Il n’est pas possible de comprendre complètement une autre langue et tous des subtilités de langue si on n’est pas élevé dans cette langue. La langue est une partie intégrale de l’identité. Si on n’est pas capable de s’exprimer complètement on perd l’identité. La capacité de trouver ces subtilités, de façonner des nouveaux mots, et de plaisanter envers la langue, est une façon nécessaire pour trouver l’identité. Et les générations qui suivent ? Les générations qui connaissent l’anglais depuis leur enfance ? Qui est né aux Etats-Unis ? Ils ont perdu une partie de leur culture. Les chansons, les plaisanteries, les mots d’amour en français sont tous une partie de l’identité que cette nouvelle génération ne peut pas comprendre.

La culture acadienne—on peut la garder seulement dans la langue :

« L’Acadie est encore là. Du moins un groupe ethnique descendant d’une même souche vit dans un cadre déterminé et parle les mêmes mots avec la même lente intonation qui le trahit a tout coup. Pour combien de temps encore ? L’exode est-il vraiment commencé ? » (101).

C’est seulement un exode au moment où les Acadiens oublient le français. Ils ont connu un exode physique, mais si les Acadiens gardent la langue, l’exode ne sera pas un exode de l’esprit ou des cœurs. Les Anglais avaient déchiré la communauté acadienne, ce qui montre que c’est possible d’enlever des éléments matériels. Cependant, il n’est pas vraiment possible d’éliminer avec force la langue. On peut avoir honte de la langue ; on peut être discriminé envers à cause de la langue qu’on parle, mais on peut choisir si on va laisser tomber la langue ; c’est un choix. Et Maillet ne veut pas que les Acadiens choisissent de le laisser tomber. Acadie est un lieu de mémoire, ce n’est pas un lieu physique. Donc, il faut garder les éléments de la culture qui ne sont pas physiques non plus : il faut garder la langue. L’Acadie existe encore grâce à la langue. La langue est la seule chose qui reste : « l’Acadie n’est pas un territoire juridique ; n’est-ce pas une ancienne colonie rayée de la carte…juridiquement parlant, elle n’est rien » (96). Les Acadiens qui étaient dispersé, qui ont perdu leur terre et leur communauté, ne peuvent pas perdre leur langue.

« La langue, c’était tout ce qui nous restait, à nous, pour nous distinguer, nous affirmer, apprendre à être…ce qu’on appelle aujourd’hui la recherche de l’identité. Précisément, c’est dans mon identité qu’on m’avait atteinte ce jour-là, et blessé, presque annihilée. Alors du fond de mon être, porteur des espoirs et des rêves de dix générations d’ancêtres déportes, ballottes, chasses dans les bois et isolés du reste du monde…Arrêtez ! ca suffit ! nous sommes vivants ! » (123). La langue et la culture sont la même : la langue, l’oralité, l’histoire sont tous une partie de la culture et la même que la culture. Sans sa propre langue elle est sans sa propre culture.

dimanche 21 mars 2010

Les Franco-Americaines

1) Comment est-ce que les Petits Canada (et les communautes franco-americaines aujourd'hui) semblent similaires aux communautes cadiennes en Louisiane (formation, histoire, raisons pour l'immigration, statut de la langue francaise, etc) ?

Les deux groupes étaient formés à cause des dérangements, mais les dérangements différents. Les Cadiens en Louisiane ont du quitter leurs pays à cause du Grand Dérangement qui s’est passé au milieu du XIIIème siècle. Les Franco-Américaines qui ont reformé dans la Nouvelle-Angleterre, ont quitté leur pays à cause d’une économie trop difficile au Canada au milieu du XIXème siècle.

Ce qui est similaire pour les deux groupes est que les communautés dispersés de leur pays natal, ont reformé dans les mêmes groupes aux Etats-Unis. Donc en Louisiane les Cadiens « feront une ‘nouvelle Acadie’ » (19) et en Nouvelle-Angleterre, les Franco-Américaines « commencent à se regrouper dans un type de quartier auquel ils donnent le nom de ‘Petit Canada’ » (63). C’était le même groupe dans un pays différent. Et parce que c’est les mêmes personnes avec la même langue, les groupes sont proches et interdépendant. De plus, la langue se figure fortement dans l’histoire des deux groupes. Etant donné que les Cadiens et les Franco-Américaines parlent une langue minoritaire, ils avaient peur de perdre leur identité s’ils perdent leur langue. Pour les Franco-Américaines en Nouvelle-Angleterre, la langue était liée à la foi aussi : ils craignaient s’ils perdaient la langue ils perdraient la foi catholique. Dans les deux régions, il y avait les lois « qui oblige ses écoles à enseigner en anglais » (72). Les deux groupes souffraient parce qu’ils se sentaient inférieure à cause du fait qu’ils ne pouvaient pas parler l’anglais.

2) En quoi sont-ils uniquement "franco-americains" (et ainsi differents des Cadiens) ? Quelle est la situation de la langue francaise aujourd'hui dans les commuanutes franco-americaines ?

Les Cadiens sont les personnes qui viennent spécifiquement de l’Acadie. Les Franco-Américaines viennent du Québec ou de l’Acadie (et, je pense, les personnes avec les autres origines franco aussi ?) Le terme « franco-américaine » était formé parce que les Franco-Américaines voulaient montrer leurs deux identités : rester fidele à la culture française, mais montrer qu’ils sont aussi Américaines.

Aujourd’hui, ni les Petit-Canadas, ni plusieurs institutions qui promouvaient la langue française n’existent plus. Les communautés franco-américaines se concentrent plus sur l’ « histoire personnelle » que sur la langue française. La langue est enseignée dans les écoles, mais, même si beaucoup de personnes s’identifient comme Franco-Américaines, la langue française est parlé de moins et moins.