dimanche 28 février 2010

La langue, l’identité, l’Acadie

La langue française représente les Acadiens. C’est ce qu’ils distinguent. La langue représente la tradition parce que les Acadiens continuent de parler le français même quand les écoles ne l’enseignent pas (comme dans le conte « Ce Jour-La »). Elle représente l’isolation du peuple parce que la langue ne changeait pas depuis le Moyen Age. Elle représente les « nuances » et les « subtilités » des Acadiens. Elle représente la liberté : « une langue qui n’avait pas encore été codifiée par les académies, pas encore été traitée en laboratoire » (129). La langue représente l’Acadie et l’endurance de peuple : « L’Acadie est encore là. Du moins un groupe ethnique…[qui] parle les mêmes mots avec la même lente intonation qui le trahit a tout coup…L’exode est-il vraiment commencé ? » (101). L’Acadie existe encore grâce à la langue ; c’est pourquoi la langue est si importante pour Maillet, et pourquoi elle l’adresse dans tous ses contes.

La langue est l’identité. Dans « Ce Jour-La, » la narratrice n’est pas permise d’avoir sa propre identité parce qu’elle n’est pas permise de parler sa propre langue : « J’étais enfant d’Acadie, de lignée et de langues françaises, et je voulais vivre dans ma peau » (122). Elle se rend compte que c’est la langue qui la donne de l’identité : « la langue, c’était tout ce qui nous restait, à nous, pour nous distinguer, nous affirmer, apprendre à être…ce qu’on appelle aujourd’hui la recherche de l’identité » (123). La langue est tous qui restent comme identité Acadienne. La langue et la culture sont la même : la langue, l’oralité, l’histoire sont tous une partie de la culture et la même que la culture. Sans sa propre langue elle est sans sa propre culture.

mardi 23 février 2010

Le symbole de l’Acadie : Evangeline

Quelle sorte de symbole est-ce que l'histoire (la legende) d'Evangeline represente pour les Acadiens ? Comment est-ce que ce poeme (et son histoire) a influence la litterature et/ou la culture (a)cadienne ?

Cette légende représente la survivance. Même sans le Grand Dérangement, la survivance est importante pour les Acadiens qui ont une terre dure et un temps froids. Mais la persévérance d’Evangeline montre la capacité de s’adapter aux conditions difficiles et diverses. Ce poème est une réflexion d’un temps horrible mais notable dans l’histoire des Acadiens : peut-être que ca donne de l’espoir et de la fierté de voir cette héroïne qui n’abandonne jamais sa mission et qui reste fidele de son mari. Elle continue, même en face des difficultés. Ca c’est l’histoire de tous les Acadiens : ils doivent continuer même en face des difficultés, même dans un monde nouveau, même séparé de leurs familles. Evangeline est l’endurance, et c’est ce que les Acadiens ont dû faire : endure.

«Evangeline représentera toutes les qualités de fidélité, non seulement a celui ou celle qui conserve son cœur, mais aux idéaux de bravoure, de persévérance et de fierté des Acadiens et Cadiens qui triomphent de toutes les difficultés qu’on leur impose » (48).

dimanche 21 février 2010

Evangeline

Je vois beaucoup de similarités entre ce poème et le livre Maria Chapdelaine. Encore, la religion est essentielle pour les Acadiens. L’église est un centre pour la communauté, et le prêtre est respecté. Les Acadiens ont une croyance complète, et cette croyance leur donne de la paix. Ils sont décrits comme « pious Acadian peasants. »

Les Acadiens ne sont pas riches, mais parce qu’ils ont la communauté, l’argent n’est pas important : « There the richest was poor, and the poorest lived in abundance. » Ils travaillent avec la terre, et la majorité d’images sont de la nature. La nature est un caractere dans le poème : elle est personnifiée tout le temps. Peut-être que ca montre que les Acadiens comprennent le monde du point de vue de la nature.

Dans les premières strophes du poème, les Acadiens eux-mêmes sont comparés à la nature : « Men whose lives glided on like rivers » et « Scattered like dust and leaves. » Les Acadiens sont la nature.

mardi 2 février 2010

L’ailleurs et les femmes.

1) Quelles images des "autres" (les Francais, les Etats-Unis, etc.) ressort(ent) de ces chapitres ? Qu'est-ce que l'"ailleurs" represente ?

Les autres sont vraiment les autres—les personnes très différents qui les Canadiennes n’arrivent pas à comprendre. Les trois Français qui avaient acheté la terre de Lorenzo, sont toujours appelés « les Français. » Le fait qu’ils sont identifié par leur pays, et pas par leurs noms individu indique qu’on est plus une partie de la culture qu’on est un individu.

Même si les paysans sont « simple » et mal éduqué, c’est plus difficile de faire le travail d’un paysan canadien. Leur travail est presque impossible d’apprendre : « Ils [les Français] étaient trop différents pour imiter les Canadiens » (137). Mais c’est plus facile pour les Canadiens à s’adapter à une autre vie. Lorenzo adore sa vie aux Etats-Unis, où il ne doit pas travailler avec la nature.

Cette vie complètement différente est considéré comme une vie merveilleux : « leur présence [les trois Français] simultanée dussent naturellement jaillir des récits merveilleux, des descriptions de contrée lointaines aux mœurs étranges » (134). La vie est tellement différente que Maria ne peut même pas imaginer la vie de Lorenzo. Je crois que, pour Maria en particulier, l’« ailleurs » représente une évasion de la vie dure au Canada.

2) Reflechissez au personnage de Maria--ses choix dans la vie, ses devoirs, son avenir, etc--et comment et represente la femme quebecoise traditionnelle. Qu'est-ce qu'Hemon veut dire a ses lecteurs a propos de la femme au Quebec ?

Il me semble qu’Hémon pense que Maria est la femme parfaite—une femme qui représente un temps plus simple. Le narrateur devient un peu nostalgique quand il décrit la réponse de Maria aux jeunes hommes. Mais la raison pour laquelle les hommes aiment Maria est grâce à « la beauté de son corps » (152). Elle est l’objet que les hommes regardent : « Tous les regards convergèrent sur Maria » (74). Le mot « regard » est utilisé tout le temps quand le texte parle de Maria. Elle est là pour le regard.

La première mention de Maria est à travers des regards des hommes : « --Et la créature qui est avec lui, c’est sa fille, eh ? Maria…Les regards curieux s’étaient tournés vers le haut du perron » (24-25). Ce mot « créature » indique qu’elle est un peu comme un animal—une idée soulignée quand le narrateur dit : « jeunes hommes…s’approchaient-ils d’une fille aux hanches larges et à la poitrine forte pour offrir et demander » (152). Maria n’est pas seulement jolie, mais elle a les « hanches larges » et « la poitrine forte. » Elle se reproduira.

Maria ne dit rien ; elle habite dans sa tête. En fait, elle a beaucoup à dire, mais elle le dit à elle-même. Mais le narrateur aime cet aspect aussi. Maria est « patiente, calme, muette » (152).